en même temps que ce qui se cache derrière la surface du visible. Photographies d’images vues dans l’écran d’une monteuse Super-8 issues de films tournés en Côte d’Ivoire, en Guinée et au Niger (Laps, 2003-2005) ou photogrammes issus de films Super-8 tournés au Zoo du Bronx à New-York (Bronx, 2005), polaroïds (Coréennes, 2009), camera obscura numériques (Les Enfants de Bamako, Mali, 2011 ; Islande #2, 2011 ; Ø, île, 2013, Norvège) : la profondeur de ses premières œuvres déjà envoûte. Nimbées de lumières à la fois vacillantes et aveuglantes qui créent un halo, les images y sont comme des vibrations, entre densité et transparence, et expriment un étirement du temps, une matière temporelle qui repousse les limites même de l’instantané.
Extrait du site de l'Imagerie
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