Bernard Descamps vit dans la région de Chinon.
Doctorant en Biologie, il devient photographe au début des années 70.
Il est aujourd’hui représenté par la Galerie Camera Obscura et il a été un des photographes fondateurs de l'Agence Vu en 1985. Il travaille essentiellement sur le choix de cadrage à la prise de vue, en format carré, allant à l’encontre des règles «académiques» de composition. Ses principaux travaux sont en noir et blanc, notamment sur l’Afrique. Il capte ces instants où la réalité se mêle à son imaginaire. Il a notamment exposé avec André Kertesz (son « maitre »), au musée de Leverkusen en 1976… Publications chez Filigranes éditions : Autoportrait, Où sont passés nos rêves ?. Ici même, Quelques Afriques, Lady Land, Silences, Evening Land, Japon, Berbère, Le don du fleuve.
Extrait du site de Filigranes éditions
Doctorant en Biologie, il devient photographe au début des années 70.
Il est aujourd’hui représenté par la Galerie Camera Obscura et il a été un des photographes fondateurs de l'Agence Vu en 1985. Il travaille essentiellement sur le choix de cadrage à la prise de vue, en format carré, allant à l’encontre des règles «académiques» de composition. Ses principaux travaux sont en noir et blanc, notamment sur l’Afrique. Il capte ces instants où la réalité se mêle à son imaginaire. Il a notamment exposé avec André Kertesz (son « maitre »), au musée de Leverkusen en 1976… Publications chez Filigranes éditions : Autoportrait, Où sont passés nos rêves ?. Ici même, Quelques Afriques, Lady Land, Silences, Evening Land, Japon, Berbère, Le don du fleuve.
Extrait du site de Filigranes éditions
« Je réalise des images qui ne racontent rien, mais voudraient seulement dévoiler de minuscules fragments du temps. Je cherche à dialoguer avec ce qui me dépasse, ce qui me surprend, ce qui est source de rêve et de désir. » Bernard Descamps
Bernard Descamps n'est pas un voyageur. Si ses images sont marquées d'un lieu singulier, c'est qu'elles tracent un parcours où son regard s'est arrêté. Les grues cendrées de France ne connaissent pas les frontières. Elles s'élancent en une ligne qui fait écho à la pirogue du pêcheur de Madagascar. De l'Afrique au Japon en passant par Chinon, le photographe enregistre ses rencontres dans une sensibilité flottante. Pas de préparation, de témoignage, mais une disposition et une présence à l'instant donné. La gamme d'émotions qu'engendrent ses photographies nous donne à voir sa quête du contact direct. Société tendre, douce, encourageante, où la peau de Delphine s'accorde à la courbe de la dune du Sahara. Le volcan d'Islande n'est pas en éruption et les arbres de |
© Bernard Descamps
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Thaïlande sont dépouillés de l'intense présence du cosmos. Il n'y a rien à comprendre, juste à sentir la coloration verte du feuillage et l'essence calme et chaude du feu qui bouillonne sous la terre.
Chaque ligne est tracée comme une visée d'énervement et de tension. Une marche furieuse à parcourir la planète, à échapper au doute, à noter sa propre existence dans le "je suis là", juste avant la disparition et l’au delà.
Le temps est abrogé, seule la géographie persiste dans un espace bienheureux d'une planète à déchiffrer.
Un mouvement qui ne cesse jamais, toujours en activité avec précision, la douce demeure du photographe ou son journal de la vie, une intimité en partage.
Martine Chapin - Août 2024
Chaque ligne est tracée comme une visée d'énervement et de tension. Une marche furieuse à parcourir la planète, à échapper au doute, à noter sa propre existence dans le "je suis là", juste avant la disparition et l’au delà.
Le temps est abrogé, seule la géographie persiste dans un espace bienheureux d'une planète à déchiffrer.
Un mouvement qui ne cesse jamais, toujours en activité avec précision, la douce demeure du photographe ou son journal de la vie, une intimité en partage.
Martine Chapin - Août 2024
Les photographies de Bernard Descamps… en noir et blanc, format carré au cadrage toujours pensé, même si le hasard n’est pas exclu, au hors champ très présent, qui ne figent pas notre regard et laissent la place à l’évasion sans toutefois renier le plaisir et les émotions que leur finesse, leur pureté et leur beauté plastique intrinsèques nous procurent. Où la poésie, « cette parole qui recueille l’infini, là où n’arrivent que du mortel et du pour rien » (Paul Celan), transpire, quand la parole ici devient regard.
Elles sont la trace des rencontres que Bernard Descamps ne cessent de poursuivre à travers un monde qu’il ne traverse pas tel un voyageur boulimique mais dans lequel il se déplace pour leur donner vie et nourrir ses voyages intérieurs. Et ces rencontres sont celles d’hommes et de femmes attachées à leurs terres (Afrique, Inde,…), celles de terres vierges (Etna, Islande, Sahara,…), de philosophies différentes peut-être (Japon, Chine…).
Extrait d'une carte blanche d'Alain Eudot (La chambre claire Galerie) pour 9lives-magazine en février 2023
Pour découvrir l’ampleur et la cohérence formelle de l’œuvre de Bernard Descamps, le volume Essentiel, conçu par son galeriste Didier Brousse (Galerie Camera Obscura), après celui consacré aux photographies de Yamamoto Masao, s’avère précieux. Il s’agit d’un parcours en trente images dans l’immense corpus d’un artiste né en 1947 dont la plupart des livres ont été publiés par Filigranes Editions. ... Chez lui, le destin n’est pas tragique, mais plutôt de l’ordre de l’éternel retour du même. Extrait du blog L'intervalle de Fabien Ribery |
Quelques unes des publications de Bernard Descamps aux Éditions Filigranes
Bernard Descamps en 15 dates
1947 Naissance et enfance en banlieue parisienne
1974 Rencontre avec Alan Porter et première publication dans la célèbre revue suisse "camera"
1975 Rencontre avec Jean Claude Lemagny et exposition à la bibliothèque nationale, Paris.
Rencontre avec Alexander von Berswordt et exposition avec Florence Henri, galerie "m", Bochum, Allemagne
1976 Exposition avec André Kertesz au musée de Leverkusen (Allemagne)
1978 Exposition personnelle au centre G. Pompidou , proposée par Pierre de Fenoyl et Alain Sayag.
1979 Exposition personnelle au Musée Réattu Arles , France, proposée par Jean Maurice Rouquette
1981 La galerie Agathe Gaillard lui ouvre ses portes
1986 Membre fondateur de l'Agence Vu de Christian Caujolle
1987 Publie son 1er livre "Sahara" aux éditions AMC, avec un texte de Tahar Ben Jelloun
1994 Crée avec Françoise Huguier les rencontres photo de Bamako, Mali.
2002 La galerie camera obscura le représente et l'expose régulièrement
2014 Participe aux expositions collectives: "Visages" Vieille charité, Marseille, et
"Le mur" collection Antoine de Galbert, Maison rouge, Paris
2015 Ouverture du "Museum unter tage" Bochum, Allemagne, exposition permanente de 4 photos
Le musée exposera son travail "natura" en 2020
2021 Lauréat du prix "Résidence pour la photographie", fondation des Treilles, France
2022 Patrick Le Bescont publie son 11ème et 12ème livres, aux éditions Filigranes: "Au delà des apparences" et "Essentiel"
1947 Naissance et enfance en banlieue parisienne
1974 Rencontre avec Alan Porter et première publication dans la célèbre revue suisse "camera"
1975 Rencontre avec Jean Claude Lemagny et exposition à la bibliothèque nationale, Paris.
Rencontre avec Alexander von Berswordt et exposition avec Florence Henri, galerie "m", Bochum, Allemagne
1976 Exposition avec André Kertesz au musée de Leverkusen (Allemagne)
1978 Exposition personnelle au centre G. Pompidou , proposée par Pierre de Fenoyl et Alain Sayag.
1979 Exposition personnelle au Musée Réattu Arles , France, proposée par Jean Maurice Rouquette
1981 La galerie Agathe Gaillard lui ouvre ses portes
1986 Membre fondateur de l'Agence Vu de Christian Caujolle
1987 Publie son 1er livre "Sahara" aux éditions AMC, avec un texte de Tahar Ben Jelloun
1994 Crée avec Françoise Huguier les rencontres photo de Bamako, Mali.
2002 La galerie camera obscura le représente et l'expose régulièrement
2014 Participe aux expositions collectives: "Visages" Vieille charité, Marseille, et
"Le mur" collection Antoine de Galbert, Maison rouge, Paris
2015 Ouverture du "Museum unter tage" Bochum, Allemagne, exposition permanente de 4 photos
Le musée exposera son travail "natura" en 2020
2021 Lauréat du prix "Résidence pour la photographie", fondation des Treilles, France
2022 Patrick Le Bescont publie son 11ème et 12ème livres, aux éditions Filigranes: "Au delà des apparences" et "Essentiel"