Kidnappé par la photographie quand il avait 10 ans, Philippe Bréson a exploré professionnellement les métiers du laboratoire photo, de la presse et de l'iconographie. Il se partage aujourd'hui entre l'enseignement et la formation à Paris, la coordination de commandes photos et de résidence d'artiste et ses recherches personnelles. Ces dernières portent sur la matérialité de la photographie. Très attaché au support physique des images, il pratique les procédés anté-numériques et l'hybridation des techniques.
© Philippe Bréson
"On peut considérer que la photographie est un art de l’estampe, dont Philippe Bréson déploie en artiste baroque les possibilités, qu’il s’agisse de la manière noire, ce procédé de gravure en taille-douce, ou de techniques permettant de souligner le grain de l’image, sa fabrication quasi chimique, et ses griffures à même la plaque d’apparition. Graveur de lumière, enregistreur autant qu’inventeur de formes, Philippe Bréson est un artmaker au sens d’Alain Jouffroy (Manifeste de la poésie vécue, Gallimard, 1994), c’est-à-dire photographe, mais aussi collagiste, dessinateur, expérimentateur ou assembleur..." Extrait du blog L'intervalle de Fabien Ribery |
© Philippe Bréson
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Crâne de poisson, madrépores et oursins. © Philippe Bréson
Proposer une approche poétique de la méthodologie expérimentale : observer, nommer, décrire, classer, comparer, révéler, qui fonde le socle des sciences du vivant. Extrait du site de Philippe Bréson.
Philippe Bréson, Eclaircies passagères, éditions H’artpon, 2017 Dans un bref entretien reproduit en fin d’ouvrage, Philippe Bréson livre cet aveu : « Très tôt, le travail de Ralph Gibson a été une révélation. Son radicalisme et son minimalisme m’ont beaucoup influencé à mes débuts. Puis je citerais les Primitifs, le cinéma expressionniste, la Nouvelle Vague japonaise. Plus tard l’univers de Georges Bataille a été déterminant. Beaucoup d’artistes m’inspirent et « m’accompagnent », comme Sally Mann ou Joel-Peter Witkin. » |
Expositions
- 2019 : Art up Lille avec Fotofever et la Galerie Argentic
- 2018 : La Capsule, Le Bourget : Cicatrices, sur les champs de bataille de la Grande Guerre
- 2017 : Ambassade de France à Washington : Mnémosis, On the battelfields of WW1
- 2017 : A.Proof Gallery, Washington DC : Corps et âmes
- 2016 : Galerie Argentic, Paris : Éclaircies passagères
- 2015 : A.Proof Gallery, Washington DC : Post war landscapes
- 2014 : Éléphant Paname, La mémoire traversée (Collective)
- 2014 : Galerie Da End, Cabient de curiosité (Collective)
- 2013 : Galerie du Croissant, Bruxelles (Collective)
- 2012 : Galerie Hors-Champs : Autour de georges Bataille (Collective)
- 2011 : Parcours photographique du Havre
- 2005 : Festival international de Clermont Ferrand : Stigmata
- 2004 : Musée de l’érotisme, Paris : Stigmata
- 1994 : Espace Confluences, Paris
- 1993 : Naturhistorisches Museum Wienn : Die Prâparierte Welt.
- 1986 : Galerie Estève, Montpellier : La danse des ténèbres.