Fabrice Domenet vit et travaille à Paris.
Initialement formé aux études chorégraphiques, il exerce son métier de danseur tout en s’adonnant parallèlement à la photographie qu’il pratique en tant qu’autodidacte.
Une relation étroite s’inscrit entre ces deux domaines indissociables qui questionnent respectivement le rapport du corps-présence à l’espace et au temps, tout en cherchant à partir d’une expérience physique, à modifier nos états de perception.
Issu de la génération « argentique », Fabrice Domenet investit très jeune dans son premier boitier et fait simultanément l’acquisition d’un agrandisseur photographique.
Il s’exerce alors au tirage noir et blanc en chambre noire.
Repéré par des experts en images lors de rencontres lectures portfolio à Paris en 2015, il expose pour la première fois au Festival Voies Off Arles 2016.
Depuis, il est invité à exposer dans différentes galeries et lieux d’exposition à Paris, en province et à l’étranger.
Initialement formé aux études chorégraphiques, il exerce son métier de danseur tout en s’adonnant parallèlement à la photographie qu’il pratique en tant qu’autodidacte.
Une relation étroite s’inscrit entre ces deux domaines indissociables qui questionnent respectivement le rapport du corps-présence à l’espace et au temps, tout en cherchant à partir d’une expérience physique, à modifier nos états de perception.
Issu de la génération « argentique », Fabrice Domenet investit très jeune dans son premier boitier et fait simultanément l’acquisition d’un agrandisseur photographique.
Il s’exerce alors au tirage noir et blanc en chambre noire.
Repéré par des experts en images lors de rencontres lectures portfolio à Paris en 2015, il expose pour la première fois au Festival Voies Off Arles 2016.
Depuis, il est invité à exposer dans différentes galeries et lieux d’exposition à Paris, en province et à l’étranger.
"Mes influences ne sont pas toujours photographiques. J'admire les estampes contemporaines chinoises qui peuvent créer un monde en quelques traits. La texture de l'encre est essentielle car la quantité d'eau dilue le noir et apporte la sensation de profondeur. La force et l'appui du pinceau, la trace du geste produisent des images incarnées." Fabrice Domenet |
"Les photographies de Fabrice Domenet nous entrainent au-delà de la division symptomatique dans laquelle nous sommes immergés depuis plus de deux millénaires, dans notre pensée dualiste. On s'est ainsi séparés les uns des autres, classifiés dans une forme hiérarchique, en prenant soin de mettre tout en haut de la pyramide, l'homme, "maître et possesseur de la nature". La raison raisonnante s'étend à tout phénomène, refus de l'entrelacement, de l'imprécision, des émotions fulgurantes, la maîtrise est devenue le maître mot. L'homme devient la caricature de la philosophie de Descartes sans rien déceler de son invisibilité, de ce qui échappe à toute construction.
C'était avant la séparation du corps et de l'esprit. Il fût un temps où nous étions dans le monde au même titre que la pierre, le vent, l'arbre, l'animal et d'autres encore... L'homme était un élément de l'univers.
Les photographies de Fabrice Domenet nous entrainent au-delà de la division symptomatique dans laquelle nous sommes immergés depuis plus de deux millénaires, dans notre pensée dualiste. La chouette de Fabrice Domenet nous fait voyager à l'origine de la pensée philosophique et de sa trace, celles qui questionnent le réel en s'approchant du mouvement de notre histoire. La fluidité du temps qui ne se divise pas en passé, présent, avenir, mais qui surgit dans un espace intemporel. La forêt protège de sa douceur obscure, le corps de l'oiseau trace une ligne lumineuse, désir d'infini, Rudolf Noureev danse sa pièce chorégraphique "Le lac des cygnes". Le photographe est un danseur, le songe est présent dans toutes ses images. |
© Fabrice Domenet - Série Voir les yeux fermés.
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Douce harmonie, partage de territoire entre l'animal et la forêt. Le feuillage est source d'ombre et de lumière.
Seule l'image est corps, matière, chair : "Voir les yeux fermés" est une série de photographies qui nous invite à la lenteur, à la méditation.
Pénétrer le marécage, se laisser guider dans le clair-obscur de l'étang, surface en éveil où brille l'oeil d'un animal marin. Le noir repose, fermons les yeux, la brise s'élève, les feuilles se couchent.
Nous sommes avant la naissance de la tragédie, dans les pas de Nietzsche, avant le partage du beau et du laid, du bien et du mal, de la folie et de la raison.
Dans "La peau du monde" nous franchissons une autre route. L'oeil se ferme pour mieux s'ouvrir au détail de l'insignifiant, du transparent.
La peau se tend à l'intérieur du monde primordial en écho au bouillonnement floral. Tiges élancées, ultimes limites de la scène en mouvement, tendues dans l'instant insaisissable avant la chute de l'automne. Le temps échappe à sa linéarité occidentale, le cycle des saisons rassure, sa répétition éternelle s'éclaire dans la lumière du jour.
Les nervures de la feuille tracent le flux des liquides qui circulent dans nos corps.
À contempler ces images, le bouillonnement de notre vie intra utérine s'agite face au ballet végétal.
"Même quand l'objet contemplé subjugue, c'est le temps de la contemplation qui permet répit, liberté, liberté toujours." Maria Zambrano
Martine Chapin - La chambre claire galerie - Mars 2025
Seule l'image est corps, matière, chair : "Voir les yeux fermés" est une série de photographies qui nous invite à la lenteur, à la méditation.
Pénétrer le marécage, se laisser guider dans le clair-obscur de l'étang, surface en éveil où brille l'oeil d'un animal marin. Le noir repose, fermons les yeux, la brise s'élève, les feuilles se couchent.
Nous sommes avant la naissance de la tragédie, dans les pas de Nietzsche, avant le partage du beau et du laid, du bien et du mal, de la folie et de la raison.
Dans "La peau du monde" nous franchissons une autre route. L'oeil se ferme pour mieux s'ouvrir au détail de l'insignifiant, du transparent.
La peau se tend à l'intérieur du monde primordial en écho au bouillonnement floral. Tiges élancées, ultimes limites de la scène en mouvement, tendues dans l'instant insaisissable avant la chute de l'automne. Le temps échappe à sa linéarité occidentale, le cycle des saisons rassure, sa répétition éternelle s'éclaire dans la lumière du jour.
Les nervures de la feuille tracent le flux des liquides qui circulent dans nos corps.
À contempler ces images, le bouillonnement de notre vie intra utérine s'agite face au ballet végétal.
"Même quand l'objet contemplé subjugue, c'est le temps de la contemplation qui permet répit, liberté, liberté toujours." Maria Zambrano
Martine Chapin - La chambre claire galerie - Mars 2025
© Fabrice Domenet - Série Métanoîa
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"... L’accélération du processus de transformation du monde nous oblige à reconsidérer notre relation à lui. En ce sens, la métanoïa est une invitation à changer de paradigme. Elle qualifie un état de conscience élargi par rapport à un état précédent. En d’autres termes, et au regard d’un probable « effondrement du monde » se rapportant à la crise environnementale, la métanoÎa serait le symbole d’une modification de notre état de conscience, un surgissement intime de « prise de conscience ».
Fabrice Domenet Pour son exposition à la galerie L’Angle - Hendaye; 2024 |
Principales expositions personnelles (P) et collectives (C)
2024 Métanoïa - Galerie L'Angle - Hendaye (P)
Voir les yeux fermés - Galerie Parallax - Aix en Provence (C)
2023 Les nuits de l'année - Rencontres d'Arles - (C)
2022 À la lisière - Galerie Insula - Paris (P)
La Peau du Monde - Salon FotoFever - Paris (C)
2021 La Peau du Monde - Galerie L'Angle - Hendaye (P)
2020 Voir les yeux fermés - Galerie Olivier R. Bijon - Arles (P)
Voir les yeux fermés - Musée Robert Doisneau - Carlux (C)
2019 Voir les yeux fermés - Galerie L'Angle - Hendaye (P)
Vers l'intérieur - Festival international de la photographie - Du Yun - Chine (C)
Voir les yeux fermés - Présentation Portfolio par Sylvie Hugues - MEP de Paris - France (C)
2018 Arroka - Les chemins de la photographie - Sare (C)
Vers l'intérieur - Galerie L'Angle - Hendaye (P)
En errance - Festival international de la photographie - Zhengzhou - Chine (C)
2017 Cosmogonies - Galerie François Fontaine - Satigny - Suisse (P)
En errance - Festival Phot'Aix - Aix en Provence - (C)
2016 De Profondis - Festival Voies Off - Arles (P)
2024 Métanoïa - Galerie L'Angle - Hendaye (P)
Voir les yeux fermés - Galerie Parallax - Aix en Provence (C)
2023 Les nuits de l'année - Rencontres d'Arles - (C)
2022 À la lisière - Galerie Insula - Paris (P)
La Peau du Monde - Salon FotoFever - Paris (C)
2021 La Peau du Monde - Galerie L'Angle - Hendaye (P)
2020 Voir les yeux fermés - Galerie Olivier R. Bijon - Arles (P)
Voir les yeux fermés - Musée Robert Doisneau - Carlux (C)
2019 Voir les yeux fermés - Galerie L'Angle - Hendaye (P)
Vers l'intérieur - Festival international de la photographie - Du Yun - Chine (C)
Voir les yeux fermés - Présentation Portfolio par Sylvie Hugues - MEP de Paris - France (C)
2018 Arroka - Les chemins de la photographie - Sare (C)
Vers l'intérieur - Galerie L'Angle - Hendaye (P)
En errance - Festival international de la photographie - Zhengzhou - Chine (C)
2017 Cosmogonies - Galerie François Fontaine - Satigny - Suisse (P)
En errance - Festival Phot'Aix - Aix en Provence - (C)
2016 De Profondis - Festival Voies Off - Arles (P)